Réaction de mon ami Antoine Du Verdier à propos de la réutilisation des données publiques et des bibliothèques qui entravent la diffusion des scans issus de la numérisation des exemplaires qu’elles conservent :
« Si faut-il que je blasme la vaine ambition d’aucuns d’entre eux, qui pensans garder leurs librairies en plus d’estime sans en permettre autre cognoissance que de l’ouir dire, ne voulurent onques souffrir qu’elles fussent communiquées à plusieurs, dont advint que ce leur zele indiscret apporta par laps de temps l’enneantissement de leurs livres qui servirent de pasture à vers et en fin d’aliment au feu, en lieu de bonne et solide nourriture aux subtils esprits humains qui ne vivent que de la substance immortelle des sciences. »
La bibliothèque d’Antoine Du Verdier, seigneur de Vauprivas. Contenant le catalogue de tous ceux qui ont escrit, ou traduict en françois, et autres dialectes de ce royaume…, Lyon : Barthelemy Honorat, 1585, préface, p. XIV.
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Quel homme, cet Antoine !